Rencontre avec Christopher Cyr – Directeur Commercial chez Komet France
Nous avons interviewé Christopher Cyr, Directeur Commercial chez Komet France, afin d’avoir son retour d’expérience concernant l’accompagnement avec Arum Access.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Christopher Cyr. Je suis Directeur Commercial pour la société Komet France et je travaille pour cette société depuis 2003.
Quel est votre parcours au sein de Komet France ?
En décembre 2003 j’occupais le post de Délégué Technico-commercial. J’avais donc la responsabilité d’un secteur géographique.
Ensuite en 2008, on m’a proposé la création du service client au siège, que j’ai acceptée.
Ensuite on m’a proposé d’être Directeur des fonctions supports.
Et depuis juillet 2019, on m’a proposé la Direction Commerciale que j’occupe donc depuis juillet 2019.
Depuis quand travaillez-vous avec Pascal ?
J’ai travaillé avec Pascal à partir du moment ou j’étais Directeur des fonctions supports, donc juste avant ce poste-là – quand on travaillait en one to one, outre les travaux pour toutes les personnes qui encadrent.
Le one to one est intervenu juste dans cette fonction-là.
Quelles étaient vos problématiques de départ ?
C’était des problématiques sur des cas particuliers, sur des dossiers un peu délicats : des personnes dont on voulait se séparer.
Donc c’était voir effectivement quel était l’angle d’attaque. Donc voir comment on pouvait faire évoluer la personne et si on ne pouvait pas la faire évoluer, voir comment on pouvait s’en séparer.
Comment se déroule un accompagnement avec Pascal ?
Ce sont des discussions sur des cas pratiques.
Le gros avantage, c’est d’avoir quelqu’un d’extérieur qui ne connait pas les personnes. Donc il n’y a aucun sentiment et ce sont des réactions très pragmatiques.
Et ça donne une autre clé de lecture des choses. On pense mieux à plusieurs. Ça permet de prendre du recul sur une situation et de pouvoir envisager plusieurs possibilités de travail, plusieurs axes.
La valeur ajoutée c’est de trouver un angle mort d’une situation, quelque chose que l’on n’aurait pas vu et c’est un atout supplémentaire.
Quels bénéfices avez-vous pu tirer de cet accompagnement ?
Vraiment prendre le temps de bien analyser la situation et de bien penser les choses. De ne pas partir bille en tête.
Personnellement, je suis plutôt quelqu’un d’actif et de réactif et du coup, sur certaines situations, c’est quand même pas mal de prendre le temps et de se donner le temps.
Parfois, de travailler sur des situations à chaud, ce n’est pas forcément une bonne chose. L’échelle temps est importante.
Il ne faut pas raisonner avec son propre prisme.
Un peu comme quand vous faites un cadeau à une personne. C’est un peu compliqué parce qu’on a envie de faire plaisir et en même temps on n’est pas dans la peau de la personne. Donc c’est un peu complexe.
Et je fais le parallèle avec le monde professionnel. Parfois, pour des raisons diverses et variées, on pense faire plaisir à un collaborateur et on peut viser complètement à côté.
Déjà c’est dans le monde professionnel donc on connait moins la personne que dans le personnel, donc il faut vraiment laisser s’exprimer les gens pour pouvoir viser juste.
Des fois on a trop souvent tendance à raisonner et se faire le cadeau comme si c’était le notre donc on est complètement à côté de la plaque.
Avez-vous constaté un changement chez vos collaborateurs ?
Dernièrement, ce qu’on avait mis en place avec Pascal, c’est le fait que les chefs de service travaillent plus ensemble et qu’on arrête ce cloisonnement où chaque chef se cantonne à travailler juste avec son équipe et ses collaborateurs.
Une réussite c’est une réussite générale, globale. Chacun apporte sa pièce à l’édifice.
Mais c’est surtout une réussite ou chaque chef de service échange.
Et c’est vrai que c’est un des derniers verrous sur lesquels Pascal a travaillé et sur lequel il faut qu’on travaille encore.
L’idée c’est de faire travailler chaque chef de service ensemble pour pouvoir avoir plus de fluidité dans les tâches de chacun.
Qu’est ce qui est le plus enrichissant avec Pascal ?
Je dirais qu’en fait Pascal a plusieurs atouts dans sa manche.
Le premier c’est que c’est un très bon orateur et il a une capacité d’écoute, de spontanéité qui est intéressante du fait de son âge avancé comme le mien (rire) et de son expérience.
Et je pense qu’il nous connait personnellement. Il sait comment on est fabriqué, comment on fonctionne et il sait s’adapter par rapport à ses interlocuteurs, appuyer un peu là où ça fait mal.
Et c’est vrai que, ce n’est pas comme un vieux couple, mais on sait comment chacun fonctionne.
Si vous deviez le recommander, pour quelles raisons le feriez-vous ?
Quand vous êtes dirigeant, ou en tout cas quand vous avez une équipe importante à emmener, accompagner, animer, c’est un métier un peu « solitaire ». Vous êtes face à vos problématiques et à votre stratégie.
Il faut sortir de cette solitude pour pouvoir partager, avoir un avis, une expérience et une façon de penser extérieure.
Et c’est à partir de là où on peut bâtir les choses.
Manager, ça demande une certaine ouverture d’esprit.
Soit vous êtes dictateur et là il n’y a qu’un seul chemin. Soit avec l’expérience et l’ancienneté, vous vous apercevez qu’il y a peut-être plusieurs chemins pour arriver à votre but.
L’idée ce n’est pas de prendre votre chemin, mais de prendre le chemin sur lequel vous allez pouvoir amener le plus de monde.
Et je dirais que la valeur ajoutée elle est là. C’est-à-dire qu’il va vous faire réfléchir, vous poser des questions qui ne sont pas naturelles quand vous vous les posez tout seul.
Avez-vous un mot de fin à nous partager ?
Je pense que dans une carrière professionnelle, c’est important de garder une certaine ouverture d’esprit, de pouvoir rester connecté et de lever un peu la tête du guidon.
Parce qu’on est toujours très actif et très dans son business. Donc ça permet de pouvoir avoir une vue globale et générale. Le fait de travailler avec quelqu’un d’extérieur nous donne des outils.
Personnellement, je recommande et ça m’arrive de discuter avec d’autres chefs d’entreprises et de les faire réfléchir à ça.
On a besoin qu’on nous accompagne et qu’on nous donne un peu d’air frais, un ballon d’oxygène qu’on trouve ailleurs et voila un peu comment je vois les choses avec un accompagnement one to one comme on dit.